La Chaire

Tenant compte de la valeur économique liée au tourisme, la Chaire de recherche du Canada en Patrimoine et tourisme autochtones (CRCPTA) vise à analyser comment le tourisme autochtone est producteur de valeur culturelle pour les territoires qu’il rend visibles et accessibles. En tant qu’outil de développement local, le tourisme peut augmenter la valeur des lieux qu’il inscrit dans les circuits monétaires créés par les déplacements et les loisirs. Alors que beaucoup d’industries extractives fragilisent les savoirs et patrimoines autochtones en modifiant le paysage, le tourisme culturel offre des avenues alternatives de développement qui, au contraire, s’appuient sur la mise en valeur et la transmission de la culture.

Ainsi, notre programme de recherche part du questionnement suivant: Le tourisme culturel peut-il être conçu et déployé comme un projet territorial englobant, générant des effets positifs sur l’ensemble de la gouvernance des communautés autochtones? En abordant cette question, la Chaire vise à concevoir de nouvelles pratiques de développement territorial, culturel, touristique et artistique, ceci dans une approche de coproduction des connaissances entre les acteurs des communautés, des universités, des musées et des associations et entreprises touristiques.

Nos travaux visent à analyser comment le tourisme autochtone est producteur de valeur culturelle pour les territoires qu’il rend visibles et accessibles.

À travers ses activités, la Chaire de recherche du Canada en Patrimoine et tourisme autochtones (CRCPTA) vise à produire de nouvelles connaissances autour des enjeux suivants:

• Quelle est la part du tourisme culturel dans le désenclavement social et territorial des communautés autochtones?
• Le tourisme culturel peut-il mener jusqu’à la construction d’une image territoriale autochtone pour les provinces et/ou pays où il prend de l’ampleur?
• En retour, quels sont les dangers de miser sur les ressorts de l’image touristique pour diffuser les cultures et paysages autochtones?

Les processus de mise en tourisme, de mise en paysage et de marquage territorial comportent aussi leurs limites, qu’il est nécessaire de reconnaître. La Chaire vise à développer de nouvelles grilles d’analyse en adoptant une approche décoloniale, de même qu’une méthodologie participative.